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Répondant à l’appel de l’Union nationale des étudiants du Maroc (UNEM), plusieurs facultés à travers le Royaume ont observé, ce mardi 1er octobre, un boycott des cours en signe de solidarité avec les étudiants en médecine, dont la grève se prolonge depuis plus de neuf mois. Ce geste fort témoigne du niveau de maturité et d’engagement de nos jeunes étudiants, déterminés à faire entendre leur voix.
À la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales (FSJES) de Rabat-Souissi, le boycott a été largement suivi. Les étudiants, comme l’a constaté Hespress FR sur place, ont brandi des pancartes et scandé des slogans tels que : « Miraoui est un lâche », « Solidarité avec nos confrères en médecine », « Aujourd’hui c’est eux, demain c’est nous », ou encore « Pas touche à l’étudiant et à l’étudiante ».
Ces slogans résonnent comme une réponse claire et ferme à la répression « autoritaire » et « brutale » dont ont été victimes les étudiants en médecine lors de leur dernier sit-in, où une trentaine d’entre eux, dont des internes et des résidents, ont été arrêtés et poursuivis en justice.
Dans une déclaration accordée à Hespress FR, une étudiante présente au sit-in a souligné la dimension solidaire de cette manifestation. « Ce qui est arrivé aux étudiants en médecine pourrait aussi nous arriver si nous décidions, demain, de protester pour défendre nos droits et porter des revendications légitimes. Aujourd’hui, c’est eux, demain, ça pourrait être nous », a-t-elle affirmé avec conviction.
Lors de ce rassemblement devant la FSJES de Rabat-Souissi, Marouane Bakkar, président du Conseil des étudiants en médecine et pharmacie d’Oujda, a tenu à remercier chaleureusement les étudiants de Rabat pour leur soutien.
Interrogé par Hespress FR sur l’état d’avancement de leurs revendications et les éventuels échanges avec le ministère de tutelle, surtout après la répression violente subie récemment et l’annonce des examens fixés au 4 octobre par le ministère de Abdellatif Miraoui, Marouane a exprimé son désarroi face au silence persistant des autorités : « Pour le moment, nous n’avons aucun contact direct avec le ministère, mis à part l’intervention d’un médiateur. Malgré la répression, nous restons mobilisés, solidaires et déterminés à faire valoir nos revendications. Nous faisons face à cette violence, mais nous sommes plus unis que jamais, et nous continuerons à occuper les amphithéâtres jusqu’à ce que nos revendications soient satisfaites », a-t-il déclaré.
La lutte des étudiants en médecine semble donc loin d’être terminée, alors que le ministère de tutelle, aux abonnés absents, donne l’impression d’être complètement déconnecté de la réalité du terrain. Les futurs médecins, quant à eux, restent déterminés à poursuivre leur combat, avec l’espoir d’obtenir enfin gain de cause.
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