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Alors que le monde traverse une série de crises interconnectées — économiques, climatiques, sanitaires et géopolitiques —, les nations se sont rassemblées les 22 et 23 septembre à New York pour un événement d’une importance cruciale : le Sommet de l’Avenir.
Organisé sous l’égide des Nations Unies, le Sommet de l’Avenir représente une étape cruciale dans la refonte de la gouvernance mondiale. Avec des enjeux aussi divers que le changement climatique, les inégalités économiques, et les tensions géopolitiques, les dirigeants mondiaux présents à New York qui se sont engagées à poser les bases d’une coopération plus inclusive et plus résiliente.
La mise en œuvre du Pacte pour l’Avenir sera un test décisif pour la capacité des nations à collaborer dans un cadre multilatéral renouvelé, avec l’objectif commun de construire un avenir plus sûr, plus équitable et plus durable pour tous. Ce sommet pourrait bien être la pierre angulaire d’une nouvelle ère de coopération internationale, où l’interdépendance des nations deviendrait la clé d’un progrès collectif.
Le document central du Sommet de l’Avenir, le « Pacte pour l’Avenir » (plus d’une soixantaine de pages), appelle à une réforme en profondeur des systèmes multilatéraux existants. Ce pacte propose de renforcer la coopération entre les États et de donner une voix plus représentative aux pays en développement, qui se disent souvent exclus des processus décisionnels globaux. Cette refonte vise à répondre aux critiques de plus en plus nombreuses selon lesquelles l’ordre international actuel est inéquitable et inadapté pour résoudre les crises actuelles.
Le Pacte pour l’Avenir met en avant trois axes principaux, la transition énergétique, la réduction des inégalités et le renforcement des droits humains. Face à l’urgence climatique, il devient impératif d’accélérer la transition vers des énergies renouvelables et de développer les infrastructures d’énergie propre et soutenir les pays vulnérables, notamment ceux vivant dans des zones de conflit, dans cette transition tout en promouvant des politiques ambitieuses pour réduire les émissions de carbone.
Le pacte encourage une redistribution plus équitable des ressources mondiales, avec un focus particulier sur l’accès à la santé, à l’éducation, et à des conditions de travail décentes. Bref, l’appel est lancé à des actions concertées pour garantir le respect des droits humains, la protection des réfugiés et des migrants, et la lutte contre toutes les formes de discrimination.
Le sommet accorde une place centrale aux Objectifs de développement durable (ODD), adoptés par les Nations Unies en 2015 et destinés à être atteints d’ici à 2030. Cependant, à six ans de l’échéance, les progrès réalisés sont insuffisants. Dame COVID-19, couplée aux crises économiques et climatiques, a aggravé les disparités mondiales et ralenti la réalisation des ODD.
Parmi les priorités figurent : l’éradication de la pauvreté, en effet, bien que des progrès significatifs aient été réalisés, près de 700 millions de personnes dans le monde vivent encore dans l’extrême pauvreté. Les Nations Unies rappellent que l’éducation de qualité et l’accès universel à des soins de santé de base restent des défis majeurs.
Les événements climatiques extrêmes, devenus de plus en plus fréquents, témoignent de la nécessité de revoir les engagements en matière de réduction des émissions de carbone conformément à l’Accord de Paris. Ce sommet est perçu comme une occasion unique de renforcer la coordination internationale pour atteindre ces objectifs et éviter un effondrement social et environnemental.
Le contexte géopolitique actuel, marqué par la guerre en Ukraine, les tensions entre la Chine et les États-Unis, et les conflits prolongés dans des régions comme le Moyen-Orient et l’Afrique, a jeté une ombre sur la coopération internationale. Le Sommet de l’Avenir appelle à un retour à la diplomatie et à la négociation comme moyens privilégiés pour résoudre les conflits.
Au Sommet de l’Avenir, l’importance de réaffirmer le rôle du droit international sera au centre des discussions. L’ONU est réaffirmée comme l’institution centrale pour promouvoir la paix et la sécurité mondiales, son rôle étant jugé indispensable pour éviter une escalade des tensions à travers le globe.
Les discussions devraient également graviter autour de l’aide aux populations vivant en zones de conflit. Les crises humanitaires, souvent amplifiées par les guerres et les déplacements massifs de population, exigent des réponses globales et coordonnées. Ces actions doivent être mises en place de manière urgente.
Avec l’émergence de nouvelles puissances économiques et politiques, le monde se dirige vers une configuration multipolaire. Le sommet devra faire ressortir la nécessité d’inclure les voix des pays en développement, souvent marginalisés dans les grandes instances décisionnelles, afin de créer un ordre mondial plus équilibré.
Il mettra donc, tout naturellement, en lumière la contrainte de réformer le Conseil de sécurité des Nations Unies, une demande pressante de plusieurs pays en développement. Bien que cette réforme soit débattue depuis des années, elle est désormais perçue comme cruciale pour garantir une gouvernance mondiale plus équitable et inclusive.
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