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Le Roi Mohammed VI a procédé, ce lundi 24 mars 2025, à la nomination de nouveaux responsables à la tête d’institutions constitutionnelles clés. Ainsi, Abdelkader Amara a été désigné président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Mohamed Benalilou a été nommé président de l’Instance nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC), et Hassan Tariq a pris les fonctions de Médiateur du Royaume.
Ces nominations marquent un tournant dans le paysage institutionnel marocain, promettant une amélioration significative de la gouvernance et des interactions entre l’Etat et les citoyens, dans un cadre de confiance mutuelle et de respect des droits fondamentaux.
L’institution du Médiateur du Royaume, dirigée désormais par Hassan Tariq, est appelée à jouer un rôle central dans l’amélioration de la communication et des relations entre l’administration et les citoyens. Bien qu’elle ait remplacé le bureau des doléances, elle doit explorer de nouvelles avenues de médiation pour régler certains litiges et revendications.
La nomination de Hassan Tariq, un académicien et ancien ambassadeur, est censée renforcer les acquis de cette institution tout en modernisant ses mécanismes de travail à travers une approche numérique et de proximité, ancrée dans une vision élargie de la médiation.
Quant au CESE, il a pour mission d’éclairer l’Exécutif et le parlement avec des avis pertinents intégrant les aspirations des citoyens. Depuis sa création en 2011, le CESE a su s’imposer comme une force de proposition et un lieu de discussion, agissant comme un acteur majeur de la démocratie sociale et participative.
Avec l’ancien ministre Abdelkader Amara à sa tête, le Conseil est en bonne voie pour relever des défis essentiels, tels que clarifier son rôle dans les questions gouvernementales actuelles et renforcer sa stature en tant que pont de médiation sociale. Ayant acquis une solide expérience à divers postes clés, Abdelkader aura pour mission de renforcer la collaboration entre le CESE et les enjeux gouvernementaux et législatifs, tout en consolidant le rôle du Conseil en tant qu’espace de dialogue et de médiation sociale. De plus, un renouvellement de la composition du Conseil est prévu pour inclure une représentation accrue des femmes et des Marocains vivant à l’étranger.
Pour sa part, la lutte contre la corruption, un enjeu majeur, revient à l’INPPLC, présidée maintenant par Mohamed Benalilou, dont les qualifications font de lui un atout précieux dans ce domaine. Sa nomination s’accompagne de la nécessité d’un travail éducatif et préventif, associé à une coopération effective avec les instances judiciaires et d’autres acteurs concernés.
Fort d’une expérience significative acquise au sein de l’institution du Médiateur du Royaume, Benalilou est en mesure d’établir un contact direct avec les plaintes des citoyens et de gérer les recours formulés contre diverses administrations publiques. Il excelle également dans la rédaction de rapports et l’adoption de positions assertives dans ses relations avec certaines administrations, illustrant ainsi son engagement envers la transparence et la justice. Son succès dans la médiation lors des grèves des étudiants en médecine et en pharmacie témoigne de son habileté à gérer des situations complexes et à favoriser le dialogue constructif.
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