Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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Face à une instabilité croissante au Sahel nourrie par des groupes extrémistes, l’Algérie a décidé d’agir pour protéger ses frontières. Le chef de l’état major des armées le général Saïd Chengriha a convoqué en urgence une réunion de son Conseil de sécurité nationale, en l’absence du président Abdelmadjid Tebboune. Mais cette réunion aux relents sécuritaires cache des ambitions territoriales plus vastes selon un média spécialisé.
Le régime algérien se préoccupe de sa situation sécuritaire aux frontières Sud et Est du pays. Cette réunion d’urgence intervient à un moment critique où tous les voisins de l’Algérie sont en brouille diplomatique à cause du volet sécuritaire.
Au coeur de ces tensions sécuritaires, se trouvent le Mali et la Libye, ainsi que les Etats du Sahel comme le Burkina Faso et le Niger et des soupçons croissants, et même des accusations directes envers Alger pour ses ambitions régionales et sa stratégie de déstabilisation.
Selon des sources proches du palais d’El Mouradia citées par Sahel intelligence, la réunion présidée par Chengriha se serait tenue en fin de semaine dernière. Les militaires algériens s’inquiètent d’une potentielle instabilité migrant du Mali et de la Libye vers l’Algérie, après avoir été une base arrière pour des groupes djihadistes.
Les régions à surveiller seraient Tamanrasset et d’In Guezzam, selon la même source, qui souligne que les militaires algériens ont alerté la présidence du développement des activités terroristes dans le nord du Mali.
Le plus inquiétant pour les observateurs, seraient les ambitions régionales de l’Algérie qui chercherait à annexer des régions appartenant à ses voisins. « L’Algérie cherche à avancer ses pions. Si Bamako reste affaibli, Alger pourrait finir par administrer de facto certaines zones, sous prétexte de lutte antiterroriste », indique un diplomate ouest-africain, proche de la CEDEAO, cité par le média spécialisée en affaire sahéliennes.
Pour les diplomates, la stratégie algérienne serait évidente, elle ambitionnerait de « transformer le nord du Mali en une zone d’influence sécuritaire et, à terme, imposer un contrôle direct sur cette partie du territoire ».
Cette ambition se mettrait en place à travers un plan prévoyant un redéploiement graduel de brigades de l’Armée nationale populaire (ANP) dans les wilayas frontalières, accompagné du renforcement des bases avancées et de l’utilisation accrue de drones de reconnaissance.
En contribuant à nourrir l’instabilité dans le nord du Mali et en profitant des relations au plus bas avec les autorités du pays, le régime algérien chercherait à regagner en influence régionale au détriment de son voisin.
Au niveau de la Libye, des opérations de surveillance aérienne et terrestre devraient être renforcées dans la région d’Illizi. Alger semble vouloir tirer profit également de la situation sécuritaire catastrophique en Libye où les groupes armés circulent en liberté, et l’instabilité politique, pour en tirer un avantage stratégique.
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