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Alors que l’administration Trump 2.0 intensifie sa lutte contre l’immigration irrégulière, plus de 400 Marocains se préparent à voir leur procédure d’expulsion débuter dans les jours à venir.
La sécurité des frontières et le contrôle de l’immigration sont au cœur des priorités politiques du président Donald Trump. Dans un effort pour répondre à ces préoccupations, l’administration a récemment publié une liste de 1,4 million d’immigrés irréguliers en cours d’expulsion, classée par nationalité. Si plus de 13.000 immigrants arabes figurent sur cette liste, les chiffres les plus élevés proviennent d’Amérique centrale, avec le Honduras en tête avec plus de 262.000 migrants, suivi du Guatemala avec un total de 253.000 personnes, du Mexique qui compte plus de 252.000 individus, puis du Salvador avec 204.000 migrants irréguliers.
Concernant les citoyens arabes, la Somalie est en tête de liste avec 4.090 ressortissants menacés d’expulsion, suivie de près par la Mauritanie, qui compte 3.822 déportés. La Jordanie et l’Egypte ne sont pas épargnées, avec respectivement 1.660 et 1.461 citoyens concernés. L’Irak se retrouve également dans des proportions significatives, comptant 1.299 ressortissants à risque, tandis que le Liban enregistre 1.055 déportations.
Le Soudan et la Syrie affichent respectivement 1.012 et 741 citoyens dans la même situation, alors que le Yémen compte 558 déportés. Pour le Maroc, 495 ressortissants sont sur la liste, tandis que l’Arabie Saoudite enregistre 337 déportations.
D’autres pays arabes comme l’Algérie et la Tunisie sont également représentés, avec 306 et 160 citoyens menacés d’expulsion. Le Koweït se chiffre à 146 déportations, suivi par la Libye avec 89. Enfin, les plus petites contingents proviennent de Djibouti (29), des Emirats arabes unis (21), de Bahreïn (17), du Qatar (10) et d’Oman (6).
Ces expulsions touchent principalement des individus dont la situation administrative est illégale, allant de ceux ayant dépassé la durée de leur visa à ceux qui se sont introduits dans le pays par le Mexique tout en échappant à l’attention des autorités. Certains parmi eux sont des étudiants ou des touristes qui se retrouvent dans une situation précaire, craignant de devoir quitter les Etats-Unis sans véritable alternative.
Les experts en migration ont indiqué que l’expulsion des détenteurs de permis de résidence permanente requiert une décision d’un juge de l’immigration compétent, qui évaluera le dossier ainsi que les raisons de l’expulsion. En revanche, les immigrants en situation irrégulière n’ont pas ce même droit. Les autorités de l’immigration peuvent procéder à leur expulsion sans avoir besoin de passer par le système judiciaire, car l’administration Trump les classe comme des « criminels et des contrevenants » en raison de leur entrée illégale sur le territoire américain.
Il convient de noter que la manière dont ces expulsions seront menées reste floue. Les modalités d’exécution, qu’elles soient graduelles ou regroupées par nationalité, demeurent sujettes à des débats, notamment face à la résistance croissante des Etats et des municipalités, ainsi qu’à la réticence des intérêts commerciaux à voir se multiplier les expulsions massives.
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