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La Foundation for Defense of Democracies (FDD) exhorte les États-Unis à prendre des mesures fermes face à la menace que représente le Front polisario. Le think tank américain recommande de désigner ce groupe séparatiste comme organisation terroriste en raison de ses liens avec l’Iran, le Hezbollah et des groupes djihadistes. Par ailleurs, la FDD appelle Washington à ouvrir un consulat à Dakhla, en soutien à la souveraineté du Maroc sur le Sahara, comme prévu par l’accord tripartite de 2020.
La FDD plaide pour des actions fermes face aux menaces croissantes du Front polisario, soutenu par l’Iran et le Hezbollah. Le think tank basé à Washington recommande aux États-Unis de désigner ce groupe séparatiste comme organisation terroriste étrangère, en raison de ses liens avec des groupes djihadistes et du soutine militaire que lui procure l’Iran. Le groupe de réflexion appelle également Washington à ouvrir son consulat à Dakhla, renforçant ainsi son soutien à la souveraineté marocaine sur le Sahara, tel que stipulé par l’accord tripartite de 2020.
Polisario : un proxy iranien au cœur du Maghreb
La FDD souligne dans son analyse que le Front polisario n’est plus seulement un mouvement séparatiste, mais une entité activement soutenue par l’Iran, notamment via son bras armé, le Hezbollah. Le think tank met en lumière une série de développements alarmants. Selon des informations récentes du Washington Post, des membres du polisario ont été formés par le Hezbollah pour combattre aux côtés du régime de Bachar al-Assad en Syrie. Cette implication de l’Iran, qui entraîne et finance les combattants du polisario, s’inscrit, selon la FDD, dans un schéma plus large où l’Iran utilise ses proxies pour étendre son influence au-delà du Moyen-Orient.
En 2018, le Maroc avait déjà dénoncé l’implication de l’Iran dans le financement du polisario, par l’intermédiaire du Hezbollah. Cette année-là, des missiles sol-air avaient été envoyés au polisario, ce qui a conduit à la rupture des relations diplomatiques entre Rabat et Téhéran. En 2022, des images présentées lors de sessions à l’ONU ont prouvé que l’Iran fournissait également des drones sophistiqués au groupe séparatiste, amplifiant ainsi sa capacité à mener des attaques contre le Maroc.
Le FDD estime que ces liens avec l’Iran et le Hezbollah doivent être pris très au sérieux, en particulier alors que le polisario continue d’attaquer les positions marocaines, menaçant la stabilité de la région et les intérêts occidentaux. L’implication de l’Iran dans le financement et l’armement du polisario en fait un acteur clé dans la déstabilisation du Maghreb.
Des liens avec le terrorisme transfrontalier
Le rapport da la FDD n’ignore pas les connexions de plus en plus visibles entre le Polisario et des groupes djihadistes opérant dans le Sahel et en Afrique du Nord. En particulier, l’ancien émir de l’État islamique dans la région, Adnan Abou Walid al-Sahraoui, a occupé un poste senior dans le polisario avant de devenir une figure de proue du groupe djihadiste au Sahel, tué par les forces françaises en 2021. Ce parcours souligne la double menace posée par le polisario : d’une part, son rôle en tant que proxy iranien, et d’autre part, ses liens directs avec des réseaux terroristes transnationaux.
Les camps de réfugiés de Tindouf, où le polisario est basé, sont devenus des foyers d’extrémisme et des centres de recrutement pour des groupes djihadistes, notamment Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Selon des témoignages recueillis par des ONG internationales, ces camps sont également un terrain d’exploitation pour les enfants, forcés à abandonner leurs études pour recevoir une formation militaire au lieu d’une éducation. Cette exploitation d’enfants est un autre argument qui plaide en faveur de la désignation du polisario comme organisation terroriste.
Une désignation urgente pour sécuriser la région
La FDD appelle donc les États-Unis à inscrire officiellement le Front polisario sur la liste des organisations terroristes étrangères. Cette décision serait un signal fort contre la montée en puissance de l’influence iranienne dans la région et une étape importante pour soutenir la lutte contre le terrorisme transfrontalier en Afrique du Nord. Le think tank souligne que le soutien militaire iranien au polisario, combiné aux actions violentes du groupe, représente une menace directe pour la sécurité du Maroc et, par extension, pour les intérêts américains dans la région.
Appel à l’ouverture du consulat à Dakhla
Par ailleurs, la FDD appelle, dans son analyse, les États-Unis à honorer l’engagement pris lors de l’accord tripartite de 2020 en ouvrant leur consulat à Dakhla. Cette ouverture serait non seulement un signe de reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara, mais aussi un moyen de soutenir la stabilité dans la région. L’inauguration de ce consulat serait un pas concret dans la diplomatie américaine et un message clair contre toute tentative de déstabilisation menée l’Iran et le polisario, insiste le groupe de réflexion.
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