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Le juge d’instruction de la chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Casablanca a entendu les accusés « Kamil. B » et « Mhamed. L » dans le dossier de « viol d’une avocate française par les fils de grands hommes d’affaires et investisseurs marocains ». La défense des accusés a renouvelé la demande pour leur libération.
Le juge a également entendu les récits de témoins concernant les accusations de viol, de séquestration et d’agression alléguées, mentionnées dans la plainte de la « victime » française.
Pour rappel, deux autres accusés dans cette affaire sont également poursuivis en état d’arrestation tandis qu’un cinquième est poursuivi en liberté. Ce dernier devrait être entendu par les juges aux côtés de l’un des détenus à la prison de Oukacha dès mercredi.
Selon des sources bien informées, la défense des accusés a renouvelé ses demandes devant le juge d’instruction pour leur libération, soulignant qu’ils disposaient des garanties légales suffisantes pour bénéficier de cette mesure.
La défense a réfuté des accusations de viol formulées par l’avocate française en se basant sur les témoignages des invités présents, qui ont nié l’implication des accusés dans le viol, la séquestration et l’agression de la plaignante.
La plaignante, était invitée et accompagnée de son fiancé marocain, à une soirée organisée dans la villa du principal accusé « Kamil B » à Casablanca. Selon elle, elle aurait subi un viol après avoir été droguée.
L’une des invitées à la fête a même témoigné en faveur du principal accusé en déclarant que la relation sexuelle avec l’avocate était consentie et était une infidélité. A noter que le fiancé de la plaignante actuellement en liberté sous caution, a retiré sa plainte contre les accusés.
Les mêmes sources ont précisé que la défense des accusés a insisté sur le fait que la plaignante française, sous l’influence de l’alcool et de la cocaïne, aurait cherché à dissimuler ses déviances sexuelles avec un membre de la famille de son fiancé, en inventant une histoire de viol, que tous les témoins ont démentie, en soulignant qu’elle n’avait pas fait appel à un seul témoin pour corroborer son récit,
La défense des accusés a également ajouté que la soirée où l’incident présumé s’est produit était de grande envergure et a enregistré la présence de nombreux invités. La défense a également mis en avant un enregistrement audio qui prouvait que deux des accusés étaient présents pour dissuader le fiancé de l’avocate française de la rejoindre, par crainte qu’elle ne soit victime de violence, après qu’elle ait perdu tout contrôle sur son comportement et commencé à harceler les hommes présents à la soirée sous l’effet de l’alcool et des drogues.
Les mêmes sources ont également révélé que la défense des accusés a remis en question la crédibilité de la plaignante, après avoir relevé des contradictions dans ses déclarations concernant la présence de cocaïne dans sa boisson, une substance qu’elle consomme par sniff, ainsi que sa déclaration selon laquelle elle en avait consommé à Marrakech, c’est-à-dire avant la date de la « soirée incriminée ».
Les avocats des accusés se sont étonnés de la qualification des faits par la plaignante en tant que crime de viol, estimant qu’il s’agissait plutôt d’un incident qui devrait être classé comme une infraction de débauche.
Enfin, les avocats des accusés ont exprimé leurs inquiétudes auprès du ministère public, craignant que leurs clients ne soient victimes de leur statut social et de la situation économique et financière influente de leurs familles, à la suite des rumeurs et opinions circulant dans la rue, alimentant la haine de classe et les inégalités sociales.
Ils ont affirmé qu’il n’y avait eu aucune tentative de la part des familles des accusés d’acheter le retrait de la plainte du fiancé de la « victime » en échange de somme d’argent, et ont exprimé leur confiance dans l’intégrité du système judiciaire marocain, soutenant que la plaignante, dans son rapport à la police judiciaire en France, aurait tenté de se prévaloir de sa nationalité pour exercer une pression sur la justice marocaine, de même qu’elle a mis en doute l’équité de la justice et de ses institutions de sécurité.
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