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Mohamed Mehdi Bensaïd, ministre de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication, a déclaré que, dans le but de « poursuivre le renforcement de la liberté d’expression et de la presse dans notre pays, le ministère s’engage dans le chantier de réforme du Code de la presse et de l’édition, ainsi que dans le soutien à l’indépendance des institutions médiatiques, la formation des journalistes et la diffusion de la culture des droits humains dans la société, en tant que mécanismes de renforcement du rôle des médias dans la protection et la défense des droits de l’Homme ».
Dans ce sens, il a estimé que « la liberté d’expression et de la presse au Maroc a franchi des étapes importantes ». Lors d’une réunion tenue ce mercredi avec la Commission de la culture, de l’éducation et de la communication à la Chambre des représentants, Bensaïd a toutefois nuancé : « les défis auxquels fait face cette liberté exigent un engagement constant pour garantir un environnement plus libre et plus indépendant pour la presse, contribuant ainsi à la promotion des droits de l’Homme et à la consolidation des valeurs démocratiques ». Il a ajouté que « les réformes que le secteur médiatique a connues ont permis de poser les fondements nécessaires au développement des médias dans toutes leurs composantes, en instaurant un climat favorable à l’exercice du journalisme ».
Selon le ministre, cette inclusion a permis « d’enrichir le paysage médiatique marocain, caractérisé par une diversité et une pluralité marquées, reflétées également dans la production médiatique qui couvre de nombreux espaces d’expression, offrant à toutes les composantes culturelles, politiques et sociales, tant au niveau national que régional, l’opportunité d’exprimer leurs préoccupations ».
Il a ajouté : « Parmi les indicateurs de la liberté de la presse figure l’attractivité croissante du Maroc, devenu une destination privilégiée pour les médias étrangers ». De son point de vue, les plateformes internationales « trouvent au Maroc un climat favorable à la réalisation de couvertures, de reportages et d’enquêtes sur diverses questions politiques, économiques, culturelles et sociales ». Il a souligné que le Maroc attire « chaque année un grand nombre de médias internationaux qui suivent l’actualité marocaine ou africaine à travers des missions journalistiques sur notre territoire ».
Le ministre en charge du secteur de la communication a insisté sur le fait que « la liberté d’expression et des médias constitue l’un des piliers fondamentaux de la promotion des droits humains dans la société marocaine » notant qu’elle « représente un mécanisme permettant aux individus et aux groupes d’exprimer librement leurs opinions et de transmettre l’information ».
Il a poursuivi : « Ce sujet revêt une importance particulière dans le cadre de l’engagement du Royaume à renforcer les droits humains et à garantir les libertés publiques, notamment à la lumière des évolutions politiques et sociales survenues depuis l’adoption de la Constitution de 2011». En ce sens, Bensaid a souligné que « le ministère joue un rôle important dans l’élaboration du cadre juridique et réglementaire garantissant un environnement propice à l’exercice du droit à la liberté d’expression, et au respect des droits humains dans tous les aspects liés aux médias et à la communication ».
Bensaïd a également affirmé que « la pratique journalistique professionnelle reste l’élément essentiel pour la mise en œuvre de ces principes, les journalistes devant se conformer aux lois encadrant le secteur médiatique et respecter la déontologie garantissant l’intégrité et l’objectivité de la pratique journalistique ». Conscient des enjeux entourant le métier, Bensaid a mis en avant que « l’équilibre entre la législation et la pratique professionnelle permet de créer un environnement médiatique libre qui contribue à la promotion des droits humains et au développement d’une culture démocratique dans notre pays ».
Il a réitéré que « l’ancrage d’une culture de promotion des droits de l’Homme constitue une référence fondamentale pour le Code de la presse et de l’édition, ainsi que pour les divers textes législatifs et réglementaires en lien avec le secteur des médias et de la communication ». Il a précisé que la loi relative à la presse et à l’édition, promulguée en 2016, a introduit un changement significatif dans l’organisation du secteur médiatique : elle a aboli les peines privatives de liberté liées aux délits de presse, les remplaçant par des amendes modérées, ce qui traduit « la volonté du législateur marocain de protéger les journalistes contre l’emprisonnement dans l’exercice de leur métier ».
Le ministre a également noté qu’il y a une volonté de faire « des médias publics une tribune libre et plurielle, capable d’accompagner les transformations nationales et internationales, de soutenir le débat public, de promouvoir la diversité culturelle et linguistique, et d’offrir des plateformes numériques permettant une plus large participation du public, renforçant ainsi les valeurs de démocratie et de diversité, et assurant un service médiatique professionnel et innovant répondant aux aspirations de la société ».
Bensaïd a affirmé que « l’un des axes majeurs de cette nouvelle orientation est de consacrer le pluralisme intellectuel et culturel comme principe de base dans les programmes d’information et de débat ». Il a ajouté que « les cahiers des charges imposent aux entreprises de l’audiovisuel public de proposer des contenus qui prennent en compte la diversité des opinions et des idées, en intégrant les partis politiques, les syndicats et la société civile dans les débats publics ». Il a précisé que « ce pluralisme inclut également la dimension linguistique, avec des programmes diffusés en arabe, en amazighe et dans les autres dialectes, ainsi que dans les langues étrangères vivantes, afin de garantir l’accessibilité à toutes les franges de la société ».
Le ministre a poursuivi en expliquant : « Il est également essentiel de développer le débat public autour des questions nationales et internationales, à travers la production et la diffusion de programmes de débat contradictoires, d’enquêtes et de sondages centrés sur les enjeux politiques, sociaux, économiques et culturels, afin de renforcer un dialogue constructif et de contribuer à la formation d’une opinion publique éclairée et réactive face aux questions actuelles».
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