Une nouvelle tentative de manipulation grotesque, une de plus, a récemment surgi dans la guerre informationnelle que mène le régime algérien contre le Maroc. Un faux document, prétendument émis par le bureau de liaison du Royaume à Tel-Aviv, en date du 20 juin 2025, et annonçant la mort de deux officiers marocains dans un bombardement iranien contre une base militaire israélienne à Meron, a été diffusé sur la toile, dans une tentative grossière d’impliquer le Royaume dans des affaires qui ne sont pas les siennes. Mais derrière ce montage maladroit, c’est une manœuvre de diversion politique aux relents panico-propagandistes qui se dessine.

D’après les éléments recueillis, le document en question n’a aucune authenticité : ni sa formulation, ni son canal de diffusion ne respectent les normes institutionnelles du Royaume. À y regarder de près, l’intention derrière cette intox est limpide : piéger le Maroc, le faire apparaître comme acteur occulte dans des dossiers sensibles, et détourner l’attention des récents revers diplomatiques ou militaires du voisin de l’Est.

Cette opération de désinformation est clairement orchestrée par des agents manifestement liés aux services algériens, dans une continuité logique de l’hostilité chronique d’Alger à l’égard du Royaume. Preuve en est, la publication du faux document, avec analyse et commentaires, sur une  plateforme (Algeria Gate), servant habituellement d’instrument de désinformation et de propagande contre le Maroc.

Faux document, vraie manœuvre

Mais pourquoi maintenant ? C’est là que l’intox révèle ses véritables intentions : faire oublier une information autrement plus gênante pour le régime algérien. Plusieurs sources concordantes ont confirmé la mort récente de quatre officiers algériens lors d’une attaque aérienne israélienne ciblant des sites des Gardiens de la révolution iraniens à Téhéran. Un fait qui vient confirmer une réalité que le pouvoir algérien s’acharne à dissimuler : ses liens profonds avec la République islamique d’Iran, en pleine confrontation militaire avec Israël et les États-Unis.

Dans un contexte régional explosif, où l’Iran est accusé de multiplier les opérations de déstabilisation via ses relais armés au Liban, en Syrie, au Yémen, en Irak, ou encore au Sahel, la présence d’éléments militaires algériens dans ses installations soulève de nombreuses questions. Que faisaient-ils là ? Depuis quand cette collaboration sécuritaire est-elle en place ? Et surtout : que cherche à cacher Alger derrière ses attaques contre le Maroc ?

Plutôt que de répondre de manière transparente à ces révélations, le régime algérien préfère détourner le regard et accuser le Maroc de tous les maux, quitte à se ridiculiser avec des documents fabriqués de toutes pièces. Une fuite en avant qui témoigne moins de la force que de l’essoufflement d’un système incapable de se réinventer.

En diffusant ce faux document, les auteurs de cette opération de communication n’ont réussi qu’une chose : confirmer leurs propres obsessions et révéler l’étendue de leurs complicités. La manœuvre est trop grossière pour convaincre qui que ce soit, mais elle en dit long sur l’état de panique qui règne dans certaines sphères du pouvoir algérien, face à la consolidation de la position marocaine sur le dossier du Sahara, au rayonnement de la diplomatie royale et à l’isolement croissant de leurs propres choix stratégiques.

Mais in fine, cette falsification n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans une longue série de campagnes de désinformation, souvent relayées par des comptes anonymes ou des médias marginaux proches de la propagande d’État algérienne. Elle reflète aussi un sentiment d’urgence chez ceux qui l’ont orchestrée, tant la conjoncture actuelle est peu favorable à Alger.

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