Posted by - Support KAAYXOL -
on - Apr 16 -
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Kédougou est sans doute l'une des régions les plus fascinantes du Sénégal. Située au sud-est du Sénégal, lelle fascine par la richesse de son patrimoine naturel et historique. Entre ses cascades majestueuses, ses lieux mystiques et des sites chargés d'histoire, le Sénégal oriental est une terre de contrastes et d'émotions. Un territoire à explorer absolument pour les amoureux d'aventure, de nature, et de culture profonde.
Située dans la commune de Faranding dans le département de Saraya, « Kourou Ngingou Ngingou » est un lieu de culte traditionnel qui défie la loi de la gravité. Cette entité mystérieuse est constituée de deux pierres, dont l'une ne tient pas sur aucun support et résiste à la force du vent. Cet endroit sert à la fois de lieu de recueillement et d'offrande.
La pierre « Kourou Ngingou Ngingou » aurait le don de résoudre tous les problèmes structurels et conjoncturels, voire même sanitaires de ceux qui la sollicite. Toutefois, les promesses formulées lors de la demande constituent un pacte qu'il ne faut pas trahir sous peine de subir les conséquences les plus extrêmes. Ce site est considéré comme un lieu de pouvoir spirituel et mystique, un lieu de communication et de communion avec les ancêtres, les divinités, un lieu de protection, sacré et rempli d'histoire. Il est incontournable.
Où se loger à Kédougou ?
Pour un séjour confortable au cœur de Kédougou, optez pour l'hôtel Le Bédik, situé dans le quartier Gomba, à deux pas du fleuve Gambie.
Avec ses 55 chambres climatisées, c'est une adresse idéale pour explorer la région. Un bon point de départ pour découvrir toutes les richesses du sud-est sénégalais.
Du haut de ces 100 mètres de hauteur, les cascades de Dindéfélo sont un véritable joyau de la région de Kédougou. Nichées au cœur d'une nature abondante, elles offrent un spectacle à vous couper le souffle et une expérience inoubliable.
Entourées d'une forêt dense et de formations rocheuses, elles créent un paysage original. L'eau fraîche des cascades forme des bassins naturels où il est possible de se baigner. Situé dans le village de Dindefelo du même nom, l'accès à cette merveille de la nature se fait sous forme de randonnée à travers une forêt et des roches où coulent des ruisseaux accompagnés d'une belle mélodie naturelle des oiseaux.
Les cascades de Dindéfélo, endroit faisant partie des sites et monuments classés du Sénégal, constituent un symbole de la beauté naturelle, de la biodiversité et de la richesse culturelle du Sénégal.
La « malle de Pélel Kindessa » est une formation rocheuse naturelle située sur la montagne de Pélel Kindessa. Un lieu mystique craint par les populations environnantes, Cette malle est mystiquement suspendue à la nature. Les habitants disent qu'elle contiendrait des richesses, des pierres précieuses comme de l'or ou le diamant…
Elle est située à Pélele Kindessa, un village à sept kilomètres de Dindefelo appartenant à la réserve forestière du même nom. Elle est devenue l'objet de convoitises et de curiosité, mais gare à ceux qui s'approchent de cette valise qui résiste encore au temps.
Personne n'ose s'approcher, encore moins ouvrir cette malle, parce que, dit-on, des abeilles constituent des sentinelles qui veillent sur elle.
Le mystique réside dans la difficulté pour ceux qui tentent de s'en approcher. Ces téméraires ne trouvent pas les clefs pour ouvrir les cadenas, car invisibles. Selon certains, on trouve l'un ou l'autre, mais jamais les deux à la fois. Les adeptes de sensations fortes et trouveront leur compte en y faisant un détour.
Un lieu de refuge des Bédik pour fuir les attaques et les soldats du marabout de Guinée Alpha Yaya qui a mené une farouche bataille pour les convertir à l'islam. Dans ce village situé dans le parc Niokolo Koba, de vastes grottes restent toujours visibles. Elles servaient de refuges aux animistes qui refusaient d'embrasser la religion musulmane.
Le plus bizarre est que les Bedick parvenaient à fabriquer des canons avec une matière tirée de cette grotte pour faire face à ceux qui menaient la « guerre sainte ». On trouve aussi une forêt de termitières qui jalonnent le site. Dans l'imaginaire collectif, ces termites seraient mystiques et investis d'esprits. Le site est également connu pour ces formations rocheuses nommées les « Dents de Dandé ».
Le baobab sacré d'Iwol est un arbre emblématique et un lieu de culte important pour la communauté bédik. L'amak (baobab en langue bédik) est perçu comme un esprit protecteur et un lieu de rassemblement spirituel.
Il est lié à l'histoire et aux traditions ancestrales des Bédiks, qui honorent leurs aïeux. On y pratique des cérémonies rituelles, des sacrifices et des offrandes. Le baobab d'Iwol est un arbre colossal, avec une taille et une circonférence impressionnantes. Il est réputé pour être l'un des plus grands baobabs du Sénégal. Il aurait plus de 800 ans. Il aurait poussé sur la tombe d'un ancêtre du village.
Moins connue que les chutes de Dindéfélo, les cascades de Kafory constituent un véritable trésor caché dans la région de Kédougou. Outre son environnement naturel, avec une végétation sauvage, elles se distinguent par ses formations rocheuses impressionnantes. L'eau y est claire et un bassin naturel favorise une bonne baignade.
Elle est située dans l'arrondissement de Fongolémbi, à la frontière de la Guinée, au sud-est de Kédougou. L'accès à la cascade de Kafory est un peu difficile du fait de la forêt et de son relief accidenté.
Situé dans la commune de Bandafassi, Itato est un village qui aurait été un ancien comptoir commercial d'esclaves durant la période de la traite négrière. Les captifs des pays frontaliers comme le Mali et la Guinée transitaient dans ce lieu avant d'être acheminés vers l'île de Gorée.
En référence à ces pensionnaires, Itato signifie en langue pulaar « venu d'ailleurs ». L'endroit où ils étaient parqués est difficile d'accès du fait de densité de la forêt. Il faut se faufiler entre les arbres et buissons pour atteindre Cambi Lori, une cavité d'une profondeur de plus d'une dizaine de mètres. Cette fosse aurait servi à emprisonner et à tuer les esclaves, « rebelles » ou « récalcitrants » qui refusaient de continuer le chemin. Les artéfacts datant du 18e et 19e siècle découverts lors de la fouille de 2019 par les chercheurs de l'IFAN témoignent de la présence des négriers.
Itato est un village avec une histoire riche et parfois sombre liée à la traite négrière. Elle est confrontée à des défis de développement qui selon certains est lié à son passé historique macabre.
Abib Niang.