Le Maroc et le Panama ont consolidé la nouvelle page de leurs relations bilatérales et la dynamique suivant la décision de Panama City de suspendre ses relations avec la pseudo « rasd » le 21 novembre 2024.
La visite du ministre panaméen des Relations Extérieures Javier Eduardo Martinez-Acha Vasquez, à Rabat, a apporté un nouvel appui aux relations entre les deux pays et un rappel de la soliditié de la position d’Etat du Panama concernant le dossier du Sahara.
Sa visite revêt une dimension symbolique et l’appui du Panama à la cause nationale du Maroc, une connotation politique étant donné que le pays a été le premier Etat de la région de l’Amérique latine à avoir reconnu l’autoproclamée « république sahraouie » en 1978 et à avoir ouvert une ambassade deux ans plus tard.
La décision du Panama de suspendre sa reconnaissance au polisario est perçue comme une victoire historique pour le Maroc qui a réussi à contrecarrer les thèses séparatistes et le lobbying algérien enracinés dans cette région du monde.
L’Amérique latine et centrale représentent sans doute aujourd’hui non seulement un terrain de reconquête diplomatique pour le Maroc, mais aussi un témoignage de l’évolution de la géopolitique et des réalités politiques qui touchent la communauté internationale.
Le succès du Maroc dans la région est un marqueur du tournant stratégique amorcé par la vision du Roi Mohammed VI, basée sur le réalisme, le dialogue, et les droits historiques et politiques du Maroc sur le Sahara.
En novembre 2024, le Roi Mohammed VI avait adressé un message de remerciements au président du Panama, José Raúl Mulino Quintero, dans lequel il lui adresse ses remerciements les plus sincères suite à la décision qualifiée de « sage » en relation avec la cause nationale première du Maroc.
« Cette décision hautement significative conforte le Maroc dans ses droits légitimes », a souligné le Roi, ajoutant qu’« elle correspond à la légalité internationale, et raisonne avec la dynamique mondiale en cours ».
Longtemps proche des positions adverses du Maroc, la région d’Amérique latine aujourd’hui connait une succession d’appuis explicites et croissants de la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud, avec un appui à l’initiative marocaine d’autonomie proposée par le Maroc en 2007 devant le Conseil de sécurité de l’ONU, présentée comme une solution sérieuse, crédible et réaliste.
Cette solution qui propose une large autonomie sous souveraineté marocaine obtient l’appui de plus de 70% des pays membres de l’ONU.
La voix du Panama, en ce sens, s’ajoutera à celles des autres pays promouvant la fin de ce conflit artificiel et l’initiative d’autonomie marocaine comme unique solution. Le pays vient en effet de commencer son mandat en tant que membre non permanent du Conseil de Sécurité depuis le 1er janvier 2025.
Lors de l’annonce du retrait de sa reconnaissance à la pseudo RASD, le ministère panaméen des Affaires étrangères avait saisi l’occasion pour affirmer sa disposition à être un pays médiateur en soulignant « son engagement en faveur du dialogue et de la coopération multilatérale, dans le plein respect d’une politique étrangère constructive visant à renforcer la paix et la sécurité internationales ».
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