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on - Mar 15 -
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Dans un communiqué rendu public hier, jeudi 14 mars, le Groupe national de réponse électorale face aux actes de violence (GNRE) appelle à tisser des relations pour la paix dans ce pays. Selon le groupe, le Sénégal est à un tournant décisif de sa trajectoire politique. Le processus électoral amorcé depuis plusieurs mois est entrain de connaître son épilogue. Il est donc important que chaque partie prenante à ce processus électoral contribue « aux efforts consentis depuis plusieurs décennies par une pluralité d’acteurs, pour une consolidation des acquis démocratiques », souligne le communiqué.
Cependant, relève le document, les actes de violence notés depuis quelques jours sont à déplorer car « contribuant à remettre en question l’impératif de cohésion sociale, nécessaire pour la tenue d’une élection libre et crédible ». C’est pourquoi, poursuit la note, « il convient de noter que des signes avant- coureurs de ces actes de violence étaient notés à la veille de la campagne électorale, épousant des formes inédites car ayant opposé dans certains cas des acteurs d’un même parti ou d’une même coalition. » Ces actes de violence renseignent sur une intolérance et sur des résistances de la part de certains acteurs à jouer le jeu de la démocratie, peut-on lire dans le communiqué.
Par ailleurs, le groupe fait savoir que ces actes de violence viennent fausser « le principe de la célébration de la démocratie à travers des mobilisations dans le respect des lois et règlements, dans le respect de la loi électorale qui punit les pratiques de violence en période électorale. En outre, ces pratiques de violence sont susceptibles de décourager l’électorat et donc d’impacter négativement la mobilisation des citoyens ainsi que la participation, principe essentiel à l’aune duquel la qualité d’une élection est appréciée ». Enfin, « une démobilisation des électeurs constitue un facteur pouvant affaiblir la légitimité des élus », indique le document.
Le Groupe national de réponse aux violences électorales, composé de plusieurs organisations et structures étatiques et non étatiques, mène des activités de prévention et de gestion des conflits électoraux depuis le début du processus, lit-on dans le texte. Face à ces actes de violence, le GNRE lance un appel « à la responsabilité durant cette étape cruciale du processus électoral, imposant une sérénité afin que le discours des compétiteurs politiques soient audibles et que les offres programmatiques soient présentées aux citoyens qui doivent faire un choix éclairé. »
A cet effet, le Groupe national de réponse aux violences électorales, exhorte « les leaders des partis et coalitions de partis à prêcher la non-violence et à punir toute velléité de violence d’où qu’elle puisse venir« . Ensuite, il lance un appel aux « leaders d’opinion et à la chefferie traditionnelle afin d’encourager les parties prenantes engagées dans la compétition politique à ne pas verser dans des actes de violence. »
Pour finir, note le groupe « il est important de sauvegarder l’image du Sénégal et de sa démocratie qui a toujours rayonné à travers le monde. Tous ensembles pour une élection présidentielle sans violence !!! »
Barthélémy COLY (Stagiaire)
L’article West Africa network for peacebuilding sur les actes de violence électorale : le groupe déplore et appelle à tisser des relations pour la paix est apparu en premier sur Sud Quotidien.