Posted by - support -
on - Mar 28 -
Filed in - Society -
-
13 Views - 0 Comments - 0 Likes - 0 Reviews
Il s’avère que les succès croissants du Maroc provoquent de véritables sueurs froides en Algérie. Alors que le Royaume consolide son statut sur la scène internationale en enchaînant les victoires, Alger, déjà noyée dans ses propres misères et douchée de critiques, dévoile, comme à son habitude, ses atouts en décidant d’expulser le vice-consul marocain à Oran. Pour les observateurs avisés, la junte de Chengriha, outre la jalousie évidente, cherche à détourner l’attention des événements tumultueux qui se déroulent en interne.
Dans un communiqué publié jeudi en fin d’après-midi, le ministère algérien des Affaires étrangères a annoncé que Khaled Chihani, actuellement chargé de l’intérim du consul général du Royaume du Maroc en Algérie, a été convoqué le même jour au siège du ministère, où il a été reçu par Mokhtar Amine Khelif, directeur général du Protocole.
Le diplomate marocain a ainsi été informé « de la décision des autorités algériennes de considérer M. Mohamed Soufiani, consul général-adjoint du Maroc à Oran, comme persona non grata, avec l’obligation de quitter le territoire national dans un délai maximum de 48 heures« , selon la même source.
La décision des autorités algériennes fait suite à des « agissements suspects de l’intéressé, incompatibles avec la nature de l’exercice de ses fonctions au sein de la représentation consulaire susvisée, d’une manière qui constitue une violation des lois algériennes en vigueur et des lois et normes internationales pertinentes, notamment la Convention de Vienne sur les relations consulaires« , lit-on dans le communiqué.
Pour le professeur de droit public à la FSJES de Rabat et directeur général du Journal Africain des Sciences Politiques, Abbas El Ouardi, les actions de la junte militaire algérienne démontrent clairement une frénésie qui engloutit ce régime en déclin, désormais considéré comme suspect par de multiples plateformes internationales et systèmes politiques comparables. Il devient de plus en plus évident qu’il ressent une gêne profonde face aux succès du Maroc.
Par ailleurs, « lorsque nous analysons les faits, ce régime obsolète, qui outrepasse les normes du droit international, interprète le renvoi du vice-consul marocain à Oran comme un message fort et explicite. Cependant, la communauté internationale doit prendre cela en compte, car cet acte constitue une violation du droit international général et des règles régissant la représentation diplomatique« , a expliqué l’expert dans une déclaration à Hespress FR.
Il a également souligné que ce renvoi constitue une illustration manifeste du fait que l’Algérie ne saurait plus endurer les succès ni les orientations stratégiques dictées par la diplomatie marocaine. Dans ce contexte, elle recourt à des allégations soigneusement orchestrées, par lesquelles l’institution militaire s’efforce de se positionner au sein de l’Union africaine et d’autres organisations régionales et internationales, dans un conflit qui, de toute évidence, appartient exclusivement au domaine de compétence des Nations unies.
De plus, El Ouardi a mis en exergue le fait que la vérité promue par les chercheurs, universitaires et politiciens marocains, à travers divers points de vue internationaux, perturbe profondément l’Algérie. « Nous l’affirmons avec conviction : nous continuerons inlassablement à défendre la vérité, à savoir que l’Algérie est un Etat injuste qui franchit les limites de la légitimité internationale. Ce renvoi s’inscrit dans une dynamique politique manifeste. Il indique que l’Algérie a atteint le summum de ses manœuvres diplomatiques, et il incombe à la communauté internationale de la tenir pour responsable de ses actes répréhensibles qui ne traduisent en aucune façon la réalité diplomatique« , a-t-il insisté.
Et d’ajouter qu’il est manifeste que ces révélations étaient anticipables, car lorsque l’Algérie se voit confrontée aux mises en lumière de ses violations concernant les camps de réfugiés à Tindouf, ainsi qu’à la propagation de substances hallucinogènes et de drogues dans la région, elle cherche un autre moyen pour détourner les regards.
Le succès diplomatique du Maroc se transforme alors en une véritable source d’inquiétude pour le régime algérien, a avancé notre interlocuteur. « Je ne qualifierais pas cela de malheur, mais plutôt comme une série de manigances orchestrées par une structure militaire dévoyée dans le cadre des relations internationales, qui ne se préoccupe guère que d’un comportement douteux, alimenté par un amalgame d’illusions, de mensonges et de mythes. Nous percevons ce renvoi comme le point de départ d’une série d’actions de harcèlement« , a poursuivi El Ouardi.
En outre, le professeur a affirmé que ce renvoi ne fera qu’intensifier la force et la fierté de la nation marocaine ainsi que de son peuple, tout en soulignant l’importance cruciale de la question nationale, à savoir celle du Sahara marocain.
« En tant qu’académiciens, nous réaffirmons notre engagement à ne pas rester dans le silence et à ne pas manquer de dénoncer les agissements répréhensibles de l’armée algérienne. Nous enverrons également une communication à l’organisation internationale, l’exhortant à prendre ses responsabilités face aux actes ignobles perpétrés par un Etat qui, hélas, s’emploie à diffuser mensonges et absurdités dans le but de servir un agenda étriqué, tout en persistant dans l’erreur« , a conclu le spécialiste.
The post Alger : Quand l'expulsion de diplomates devient le rideau de fumée d'un régime aux abois appeared first on Hespress Français - Actualités du Maroc.