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Les autorités algériennes ont arrêté douze de leurs propres militaires, dont huit gendarmes et quatre soldats, à la suite d’affrontements qui ont éclaté le 4 février dans les camps de Tindouf entre des éléments du polisario et des militaires algériens. Cet événement met en lumière la perte de contrôle de l’Algérie sur ces camps, censés être des structures d’accueil pour les réfugiés.
Les tensions dans les camps de Tindouf ont pris un nouveau tournant avec l’arrestation de douze militaires algériens, dont huit gendarmes et quatre soldats, impliqués dans les affrontements armés survenus mardi dernier avec des éléments du polisario.
L’incident s’est produit dans le camp 27 dit “camp de Boujdour », situé à la périphérie de la ville de Tindouf, lorsqu’un groupe de trafiquants de drogue, poursuivi par des éléments armés du Polisario, a trouvé refuge auprès des forces algériennes. Refusant de livrer les suspects, ces dernières ont été confrontées à une escalade de violence qui a dégénéré en affrontement armé, faisant plusieurs blessés des deux côtés.
Ce nouvel épisode illustre les tensions croissantes entre les éléments du polisario et les forces de sécurité algériennes, engagées dans une lutte d’influence sur les trafics en tout genre qui prospèrent dans la région. Des sources locales indiquent que des figures influentes du polisario, bénéficiant de la protection de leurs dirigeants, rivalisent désormais avec des sécuritaires algériens pour le contrôle de ces réseaux clandestins.
L’arrestation de douze militaires algériens par leur propre hiérarchie révèle un malaise profond au sein des forces de sécurité algériennes et un aveu d’impuissance face à la montée du chaos dans les camps. Alors que ces derniers sont censés héberger des réfugiés, ils apparaissent de plus en plus comme des zones échappant à toute autorité, où le banditisme et les rivalités internes prennent le pas sur toute notion de protection humanitaire.
Le polisario et le trafic de drogue : une réalité bien documentée
Depuis plusieurs années, des rapports internationaux et des enquêtes sécuritaires pointent l’implication de factions du polisario dans le trafic de drogue au Sahel. L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a plusieurs fois alerté sur l’essor des routes du trafic traversant la région, avec des connexions entre les réseaux criminels et certains éléments armés.
Des rapports de sécurité européens et africains ont également souligné que des membres du polisario facilitent le passage de stupéfiants provenant d’Amérique latine vers l’Afrique du Nord et l’Europe, en coordination avec des groupes criminels opérant au Mali et en Mauritanie.
Cet affrontement armé à Tindouf illustre la concurrence qui s’est installée entre diverses factions, qu’il s’agisse de milices du polisario ou de forces algériennes, pour le contrôle de ces trafics.
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