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L’opération de surveillance de la cellule terroriste affiliée à l’organisation Daesh s’est étendue sur une période de plus d’un an, rendue possible grâce à une coordination de haut niveau entre plusieurs agences de sécurité. Cette démarche proactive était incontournable, car il était impératif de préserver un niveau élevé de vigilance et de suivi, conscient que toute forme de relâchement pourrait inciter les suspects à agir de manière brusque et violente, a fait savoir Boubker Sabik, porte-parole de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).
Les investigations ont révélé que les explosifs saisis lors des opérations de démantèlement de la cellule terroriste ayant lieu la semaine dernière étaient connectés à des téléphones portables par des fils électriques, permettant ainsi une détonation à distance. Sabik a ainsi souligné que les membres de la cellule avaient atteint des « étapes avancées » dans leur projet, impliquant des mesures de précaution comme le rasage de la barbe d’un suspect, et leur tentative de fuir vers le Sahel africain pour rejoindre les rangs de l’organisation terroriste Daesh.
Selon le porte-parole, plus d’un an de surveillance rigoureuse, avec une coordination exemplaire entre différentes agences de sécurité, a permis de prévenir une telle catastrophe. « Nous avons réussi à mettre un terme à leurs plans, et nous continuerons à avancer« , a-t-il fait savoir.
L’Etat islamique, également connue sous le nom de Daesh, n’a pas seulement pour objectif de frapper sur le sol marocain. Selon Sabik, elle s’est organisée pour « exporter des opérations terroristes » et a récemment créé une unité dédiée aux opérations extérieures, conçue pour étendre son influence, en particulier dans des zones stratégiques en Afrique subsaharienne.
De plus, le porte-parole de la DGSN a également indiqué que les suspects avaient acquis des compétences en matière de manipulation d’armes à feu via des vidéos de formation disponibles sur des plateformes fermées dédiées aux groupes terroristes. Les preuves collectées suggèrent qu’ils prévoyaient de mener des attaques à distance, utilisant des dispositifs dangereux tels que des ceintures explosives.
Les enquêtes en cours ont mis en lumière des objectifs très précis, la cellule ciblant des institutions de sécurité et des sites économiques essentiels, tout en envisageant des actes d’incendie et de déstabilisation écologique. Les attentats précédents, tel que l’exécution du policier Hicham Bouazza, illustrent la brutalité et le préjugé avec lesquels ces terroristes agissent.
Quant à l’identité du chef de cette cellule, Abderrahman Sahraoui, les autorités ont établi qu’il pourrait être libyen, mais la détermination de son réseau et de son organisation nécessite encore des travaux de collaboration avec des partenaires internationaux.
Rappelons que le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), guidé par des informations précises de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), ont réussi à neutraliser mercredi dernier le plan d’attaques orchestré par la cellule. Les opérations se sont déroulées simultanément dans des villes comme Laâyoune, Casablanca, Fès et Taounate, lors desquelles le BCIJ a arrêté douze individus radicalisés, des jeunes âgés de 18 à 40 ans, ayant juré allégeance à Daech.
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