La violence scolaire a désormais fait surface de manière très préoccupante au Maroc. Des enseignants agressés, ou voire même tués, des élèves intimidés, personne n’est plus en sécurité. A la lumière de tous les récents événements, un appel à l’action collective se fait entendre. L’organisation marocaine scolaire (MSO) s’érige contre ce phénomène en pleine ascension et exige des mesures immédiates pour enrayer cette crise.

L’inquiétude du corps éducatif est à son paroxysme, exacerbée par des événements récents d’une gravité extrême. Parmi ces drames, celui de l’enseignante Hajar, brutalement agressée par un étudiant à Erfoud, allant jusqu’à entraîner sa mort. Ce fléau, qui perturbe gravement le climat scolaire, compromet sérieusement la sécurité aussi bien des enseignants que des élèves, rendant le processus éducatif de plus en plus vulnérable. En ce sens, la MSO a appelé les autorités à prendre conscience de cette réalité alarmante et a exhorté à une action rapide et coordonnée pour mettre un terme à ces actes violents, qui connaissent récemment des manifestations extrêmes.

Les faits sont là. L’augmentation des cas d’agressions physiques et psychologiques au sein des établissements scolaires monte en flèche, visant particulièrement le corps enseignant. Parallèlement, le phénomène de harcèlement entre élèves s’étend, engendrant des actes de violence numérique via les réseaux sociaux, a indiqué l’Organisation. Ces comportements nocifs entraînent des souffrances psychologiques et leurs conséquences se traduisent aussi par une dégradation des performances scolaires. Selon la même source, les jeunes se trouvent ainsi piégés dans un cercle vicieux qui impacte gravement leur épanouissement personnel et académique.

Pour la MSO, des mesures urgentes doivent être mises en place pour faire face à cette crise. Elle a souligné la nécessité d’élaborer un plan national complet, impliquant les ministères de l’Education nationale, de la Santé et de la Jeunesse, afin de garantir un environnement scolaire sécurisé. Cette action doit s’accompagner d’une renforcement de l’orientation éducative, en intégrant des psychologues et des travailleurs sociaux dans les établissements. 

Parallèlement, l’Organisation a estimé essentiel d’intensifier les initiatives législatives pour durcir les peines envers les auteurs de violences tout en mettant l’accent sur la réhabilitation. En outre, l’implication des familles et de la communauté à travers des campagnes de sensibilisation ciblant les parents et les associations est cruciale pour soutenir ces efforts.

La lutte contre la violence scolaire est une responsabilité qui dépasse le cadre éducatif. Elle nécessite un engagement collectif de l’ensemble des parties prenantes, à savoir le gouvernement, les familles, les médias et les acteurs de la société civile. La MSO, dans son communiqué, s’est déclarée prête à contribuer à toute initiative visant à établir une prévention efficace et une protection accrue pour la communauté éducative. 

Dans cette dynamique, une campagne nationale sera bientôt lancée, dont les détails seront révélés sous le slogan : « Protéger nos espaces éducatifs : mettre un terme à la violence scolaire est une nécessité nationale ». L’Organisation a ainsi clôturé son communiqué en insistant sur la mobilisation comme étape essentielle pour préserver la sanctuarisation des lieux d’apprentissage et assurer un avenir serein pour les générations futures.

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